Collégiale Notre Dame de Grâce à Sérignan |
Les vitraux actuels du choeur ont été mis en place en 1879. Sortis du célèbre atelier des Mauvernay à Saint-Galmier ils constituent une catéchèse très féminine de la Grâce à travers l'ancien et le nouveau testament. Les 7 lancettes de 10 mètres de hauteur comportent chacune deux tableaux superposés.
En partant du nord et en allant vers l'est on trouve de bas (b) en haut (h):
À la fin de la nuit elle rapporte à l'armée de son peuple la tête d'Holopherme le général ennemi qu'elle vient elle-même de décapiter
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Jésus enfant, Marie, Joseph. Une journée de la Sainte Famille à Nazareth |
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Jean regarde Jésus. Marie se tient debout au plus près de son fils. Marie de Magdala est effondrée et offrante. Un ange recueille le sang du Christ dans un calice (le "Saint Graal") et regarde Jean dont les mains sont croisées
« Un des vitraux de la collégiale de Capestang a presque exactement la même composition (avec des dessins identiques pour Jésus, Marie de Magdala et le vêtement de Jean mais aussi avec des différences fortes sur les autres personnages et les symboles) |
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Alors que Marie préside l'assemblée des apôtres une langue de feu marque la venue de l'Esprit Saint. |
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recevant le Rosaire des mains de Marie et de l'Enfant Jésus. Les mains de saint Dominique sont croisées comme celles de Jean au pied de la croix et celles de Guillaume Courtet dans le supplice des alènes
(Guillaume Courtet, enfant de Sérignan, ne sera béatifié et canonisé qu'un siècle après la construction ce cette verrière) |
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les mains jointes, reçoit sa mission dans la chapelle de la Portioncule
(probable référence à Pierre Olive, ou Pierre de Jean Ollieu enfant de Sérignan, franciscain, célèbre théologien du XIIIe siècle. ) |
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11/09/2011